La validation de l’étude de vulnérabilité de Ziguinchor face aux changements climatiques, réalisée ce jour, a permis de ressortir le degré de sensibilité, d’exposition et d’adaptation des écosystèmes de la région et des populations. Les secteurs de l’agriculture, des infrastructures routières, des inondations et de la santé ont fait l’objet de cette étude de vulnérabilité approfondie.
Après un état des lieux des connaissances scientifiques sur les changements climatiques de la région méridionale, des scénarios de projections climatiques ont été menés avec des données de la météo, explique le coordonnateur du Projet d’appui au Plan national d’adaptation aux changements climatiques, Gabriel René Ndiaye.
Ce travail a permis de ressortir la vulnérabilité actuelle et future, d’identifier les risques et impacts, et permettre la proposition d’options pour la région de Ziguinchor.
À l’horizon 2035-2050, les scénarios présentés démontrent « une augmentation de la température, des inondations. Il y est noté une présence forte de salinisation des sols ou terres cultivables, une dégradation des infrastructures routières avec les inondations et une forte augmentation de la température. Le risque d’émergence des maladies climatiques a été noté », précise le coordonnateur du PNA-FEM.
Ce dernier annonce, à cet effet, la proposition d’un plan d’adaptation. Plan qui va porter les solutions sur le court, moyen et long terme pour la réduction de cette vulnérabilité.
Selon Gabriel René Ndiaye, comparé à d’autres régions du pays, le degré de vulnérabilité de la région de Ziguinchor est moindre, concernant les secteurs sur lesquels l’étude a été faite. Si, pour certaines de ces zones du pays, la barre est au rouge, la région du Sud est, elle, au jaune.