Le 3 janvier, les gardes du corps de Yoon Suk-yeol avaient formé une chaîne humaine pour bloquer l’accès aux procureurs du Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) et aux policiers, venus se saisir du président sud-coréen dans sa résidence de Séoul, où il est retranché depuis des semaines.
Park Chong-jun, chef du Service de sécurité présidentiel (PSS), a présenté sa démission vendredi 10 janvier au matin « alors qu’il prenait part à un interrogatoire policier », a affirmé un responsable du PSS. Celle-ci a ensuite été acceptée par le président intérimaire Choi Sang-mok, a précisé le bureau de ce dernier.
La police et les enquêteurs s’apprêtent, de leur côté, à tenter de nouveau d’arrêter Yoon Suk-yeol grâce à un nouveau mandat d’arrêt obtenu le 7 janvier. Le CIO a dit s’y préparer « minutieusement », et la police a organisé ce vendredi, à cet effet, une réunion de préparation, selon l’agence Yonhap.
Corée du Sud: démission de Park Chong-jun, le chef de la sécurité présidentielle
« En aucun cas, il ne doit y avoir d’affrontements physiques ou d’effusion de sang » en cas de nouvelle tentative d’arrestation, a appelé vendredi Park Chong-jun, face à la presse.