COP29: les défis du secteur agricole face au changement climatique

Karen Nekesa Samukoya qui cultive du maïs au Kenya est venue plaider sa cause dans les allées de la COP29, raconte notre envoyée spéciale à Bakou, Jeanne Richard. Elle sait à quel point le dérèglement du climat peut avoir de terribles conséquences pour l’agriculture.
 
« Les choses ont changé, on enchaîne les sécheresses et les inondations et on ne sait pas quand seront les prochaines pluies. En 2021, ça a été particulièrement mauvais. J’étais allée à Baringo, dans le nord du pays, il n’y avait plus de pluie, plus de nourriture et les troupeaux sont morts. »
 
Se tourner vers des semences qui s’adaptent à tous les climats
Karen Nekesa Samukoya s’occupe d’une association qui promeut des pratiques agricoles durables, pour essayer de s’adapter et de résister : « Nous essayons de retrouver nos semences traditionnelles car elles s’adaptent à tous les climats. Et même si vous n’avez pas d’eau pendant cinq mois, elles poussent et vous aurez quand même à manger ! Avec les bonnes pratiques, on peut avoir de bonnes récoltes. »
 
Mais pour faire connaître ces pratiques, pour les apprendre aux agriculteurs, ce que demande cette cultivatrice kényane, c’est ce que tous les représentants des pays vulnérables demandent à cette COP : « La finance sur toute la ligne. »

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