Conseil des Droits de l’homme des Nations Unies : Le Sénégal «examiné» par ses pairs

Le ministère de la Justice du Sénégal s’est fendu d’un communiqué pour informer sur le passage du Sénégal, ce lundi 22 janvier, devant le Conseil des Droits de l’homme des Nations Unies. 

 
 
En effet, Aïssata Tall Sall, accompagnée des représentants des départements ministériels concernés, a présenté devant le Groupe de travail de l’Examen périodique universel (EPU) du Conseil des Droits de l’homme des Nations Unies, à Genève, son 4e Rapport national sur la situation des Droits de l’homme. 
 
«Lors de cette session, 123 délégations ont pris la parole au cours du débat interactif pour saluer les avancées du Sénégal en matière de Droits de l’homme et louer son rôle avant-gardiste dans plusieurs domaines. Les intervenants ont également formulé des recommandations, principalement en lien avec les droits civils et politiques, mais aussi économiques, sociaux et culturels », a fait savoir le ministère de la Justice. 
 
 
Il précise que toutes ces recommandations ont été formulées dans un esprit constructif, essentiellement dans le but d’encourager le Sénégal à poursuivre les mesures et initiatives destinées à assurer, globalement, un meilleur bien-être pour ses populations. «Les délégations ont souligné, pour le saluer, l’engagement constant du Sénégal dans la promotion et la protection de tous les Droits de l’homme », a-t-il poursuivi. 
 
 
Aïssata Tall Sall et sa suite de rappeler que l’EPU est un mécanisme consensuel, faisant l’objet d’une large acceptation par les États membres. Qu’il permet un dialogue interactif et constructif durant trois heures et demie, au cours duquel la situation des Droits de l’homme de chaque État membre de l’ONU fait l’objet d’un examen approfondi.
 
 
«La présentation du rapport de notre pays s’inscrit dans le cadre du quatrième cycle de l’EPU qui couvre la période 2022-2027. Son examen a permis d’assurer le suivi des recommandations issues de notre précédent passage lors du troisième cycle, en novembre 2018, mais surtout de rappeler à la communauté internationale les importants progrès et les défis relevés en matière de promotion et de protection des Droits de l’homme durant les cinq dernières années », a déclaré le ministère de la Justice dans un communiqué reçu.

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