Chômage au Sénégal : le gouvernement met en place le PNDJ 2025-2029

Les nouvelles autorités, dans leur nouvelle vision 2050, s’attellent à résoudre le problème de l’emploi des jeunes. Hier, mardi en marge de l’ouverture du forum de la jeunesse

du Sénégal initié par la Cedeao, à l’instar des pays, notamment le Ghana, la Côte d’Ivoire et le Bénin pour dégager la voie à suivre pour l’emploi des jeunes, le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye, a dévoilé les mécanismes mis sur pied par le nouveau gouvernement pour endiguer le chômage des jeunes, avec la mise sur pied d’un programme national de développement de la jeunesse dénommée «Pndj 2025-2029».
 
Pour elle, les jeunes, estimés à 75 % de la population sénégalaise, éprouvent de grandes incertitudes qui les mettent en décalage avec les structures sociales et politiques. « Il y a un malaise chez les jeunes. Et cela mérite l’élaboration de politiques publiques sensibles aux multiples préoccupations de la jeunesse. Et c’est pourquoi, le département en charge de la Jeunesse, des Sports et de la Culture vient de lancer le processus de formulation d’un programme national de développement de la jeunesse dénommée Pndj 2025-2029 et qui sera adossé au nouveau référentiel des politiques publiques dénommé Sénégal 2050, agenda national de transformation. Et cet agenda national de transformation devra être porté par une jeunesse compétente, dynamique et préparée aux défis du monde moderne », a fait savoir Khady Diène Gueye dans les colonnes de L’Observateur. 
 
Elle souligne que l’inclusion, étant l’un des principes directeurs, a été prise en compte dans la démarche méthodologique d’élaboration de ce programme Pndj. « Il faut reconnaître que l’emploi des jeunes a toujours constitué une équation à plusieurs inconnues pour les dirigeants du monde entier, particulièrement ceux des pays en développement. Et notre pays le Sénégal n’y échappe pas. Ce qui prouve qu’aucun Gouvernement ne peut avoir la prétention de résoudre définitivement la question eu égard à la forte demande notée sur le marché de l’emploi chaque année. À cela, s’ajoute l’inadéquation entre les formations reçues et l’offre d’emploi existant », a indiqué le ministre en charge de la Jeunesse, des Sports et de la Culture.
 

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