Angola-Namibie
L’Angola et la Namibie ouvrent le bal au Stade de la Paix de Bouaké. Si les deux formations visent bien évidemment la qualification, la pression est moindre pour les Namibiens par rapport aux Palancas Negras. En effet, les Brave Warriors ont déjà brisé le plafond de verre en passant la phase de poules pour la première fois dans leur histoire.
Toute nouvelle performance serait un bonus pour la bande à Collin Benjamin, même si cette dernière compte jouer crânement sa chance pour continuer à rêver. Les Angolais veulent, eux, retrouver leurs lettres de noblesse en renouant avec les quarts de finale après une première participation au tour éliminatoire depuis 14 ans.
Depuis l’édition 2010 qui les a vus se hisser en quarts de finale pour la seconde fois consécutive, les Palancas Negras n’avaient en effet plus franchi le premier tour en trois participations en phase finale. A l’époque, il n’y avait toutefois pas de huitième de finale et une victoire en phase à élimination directe représenterait une première pour eux à la CAN.
Nigeria-Cameroun
Deux mastodontes du continent (sans faire mauvais jeu de mots…). Huit titres à eux deux : cinq pour le Cameroun et trois pour le Nigeria. Les Lions Indomptables et les Super Eagles se connaissent très bien pour s’être souvent affrontés à la CAN, dont trois fois en finale. Lors de leur dernière confrontation en phase finale, les Ouest-Africains s’étaient imposés 3-2. C’était… en huitièmes, en 2019. Les Camerounais entendent sans doute prendre leur revanche.
Galvanisés après leur victoire renversante lors de la dernière journée de groupes (2-3 contre la Gambie), les Lions Indomptables, visent la victoire finale. Rien de moins. Une élimination des médaillés de bronze en titre à ce stade de la compétition sonnerait probablement le glas du sélectionneur Rigobert Song à la tête de l’équipe. Le président de la Fédération camerounaise de football (Fécafoot), Samuel Eto’o, déjà très critiqué au pays, en ressortirait également très fragilisé.
De son côté, le Nigeria est en mission après une élimination au même stade lors de la précédente édition. Absent il y a deux ans au Cameroun, Victor Osimhen a par ailleurs un statut de Ballon d’Or africain à défendre. Une nouvelle élimination prématurée ferait tâche, alors que la tendance souhaite qu’il confirme en sélection après avoir franchi un cap en club (Naples).
Avec Afrikfoot