INTERNATIONALE- Dans le nord du Burkina Faso, plus de 138 civils ont été tués dans la nuit de vendredi à samedi dans l’attaque la plus meurtrière enregistrée depuis le début des violences djihadistes en 2015. L’attaque a « d’abord visé le poste » de supplétifs de l’armée, puis les maisons d’habitants, selon une source sécuritaire.
Plus d’une centaine de civils ont été tués dans le nord du Burkina Faso, à Solhan, dans la nuit du vendredi 4 au samedi 5 juin, l’attaque la plus meurtrière enregistrée dans ce pays depuis le début des violences djihadistes en 2015, a-t ’on apprit de sources sécuritaires et locales.
« Des individus armés ont mené une incursion meurtrière à Solhan, dans la province du Yagha. Le bilan, toujours provisoire, est d’une centaine de personnes tuées, des hommes et femmes », a indiqué à l’AFP une source sécuritaire. Selon une source locale, l’attaque a « d’abord visé le poste » de supplétifs de l’armée, puis les maisons d’habitants, qui ont été exécutés.
« Plusieurs blessés ont succombé à leurs blessures et de nouveaux corps ont été retrouvés. Le bilan toujours provisoire, est de 138 morts », a déclaré samedi soir un élu local en précisant que « les corps ont été enterrés dans des fosses communes ». Selon cet élu, « il y a plusieurs dizaines de blessés ».
« Le Secrétaire général est indigné par l’assassinat, tôt ce matin, de plus de cent civils, dont sept enfants, lors d’une attaque perpétrée par des assaillants non identifiés contre un village de la province de Yagha, dans la région du Sahel au Burkina Faso », a déclaré son porte-parole Stéphane Dujarric dans un communiqué. LIRE LA SUITE