Au moins 55 personnes ont été tuées dans la bande de Gaza dans la nuit de samedi à dimanche après l’annonce de l’intensification des bombardements israéliens, a annoncé le gouvernement du Hamas.
Au moins 55 personnes ont été tuées « dans la nuit jusqu’à 6H00 du matin et plus de 30 habitations (ont été) détruites », a indiqué un communiqué du gouvernement du mouvement islamiste palestinien au pouvoir dans le petit territoire.
Dans son dernier bilan samedi, le Hamas avait fait état de près de 4400 morts, en majorité des civils, dans les frappes israéliennes déclenchées par l’attaque sanglante qu’il a lancée le 7 octobre contre Israël et qui a fait 1.400 morts, la plupart le premier jour de l’opération, et en majorité des civils.
Israël a annoncé samedi soir l’intensification de ses frappes sur la bande de Gaza en préparation d’une offensive terrestre de l’enclave palestinienne. Les Etats-Unis ont annoncé le renforcement de leurs moyens militaires dans la région en raison des « récentes escalades par l’Iran et ses forces affiliées » dans la région.
« Dès aujourd’hui, nous allons augmenter les frappes » sur la bande de Gaza, a prévenu samedi le général Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne, le but étant selon lui de « réduire les risques pour nos forces dans les prochaines étapes » du conflit.
Depuis l’attaque du Hamas sur son territoire, Israël s’est juré d’anéantir le mouvement islamiste, au pouvoir dans la bande de Gaza depuis juin 2007.
AFP