Baisse des frais de scolarité : les nouveaux tarifs du public et du privé

Dans le cadre de sa croisade contre la vie chère, suite des concertations nationales sur le sujet, l’État pose un nouvel acte. Après la baisse des prix du loyer, il vient d’annoncer celle des frais de scolarité. Les ministères de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur, de la Formation professionnelle et du Commerce ont sorti en ce sens un projet d’arrêté.

D’après L’Observateur, qui l’a consulté, le document fixe les nouveaux tarifs dans les établissements d’enseignement (du préscolaire au supérieur) et de formation professionnelle et technique. Le public et le privé sont concernés.

Le texte indique que les frais d’inscription sont gratuits dans tous les établissements de l’enseignement public préscolaire et élémentaire. Ils seront de 3000 F CFA dans le moyen-secondaire général public et peuvent être portés jusqu’à 5000 sur décision du Conseil de gestion de l’établissement.

Dans les lycées publics d’enseignement technique et les centres de formation professionnelle, les frais seront de 15 000 (CAP), 20 000 (BEP), 25 000 (BT) et 35 000 F CFA (BTS).

Dans le privé, le gouvernement a également compartimenté la baisse. Ainsi au niveau de l’enseignement préscolaire, élémentaire, moyen et secondaire, celle-ci sera de 10%. Les tarifs de référence sont ceux appliqués durant l’année académique 2021-2022. L’arrêté ajoute que les frais de scolarité sont payés mensuellement et sur une année scolaire.

Pour l’enseignement supérieur privé, la baisse concerne les étudiants sénégalais et ceux issus des pays de l’UEMOA. Elle sera de 10% dans les établissements basés à Dakar et de 5% au niveau de ceux établis dans les autres régions. Pour les écoles privées d’enseignement supérieur du secteur de la santé la baisse est de 5% sur tout le territoire national.

«Pour un bon suivi de ce projet et une transparence dans son application, les établissements susnommés sont obligés de publier les tarifs fixés par le présent arrêté et qui leur sont applicables, de façon visible et lisible, par tout moyen approprié, notamment le marquage et l’affichage. Des sanctions sont prévues par la législation en vigueur», signale L’Observateur.

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