Assassinat du père de Michael Jordan: trente ans plus tard, le juge chargé de l’affaire craint une erreur judiciaire

La presse américaine relaye cette semaine les déclarations de l’ancien juge Gregory Weeks au sujet du meurtre du père de Michael Jordan en 1993. L’ancien homme chargé de l’affaire a demandé la libération de l’un des deux inculpés en raison d’un potentiel vice de forme lors du procès.
Voilà une déclaration qui pourrait changer plusieurs destins. Près de trente-et-un ans après, le juge chargé de l’affaire sur le meurtre du père de Michael Jordan en juillet 1993 s’est livré à des confidences majeures. En marge d’une audition devant la commission des libérations conditionnelles, comme relayé par le média TMZ, Gregory Weeks a demandé la libération de Daniel Green, l’une des deux personnes condamnées pour le meurtre du père du célèbre joueur de basket en Caroline du Nord.
 
Une omission qui aurait pu tout changer?
Reconnu coupable du meurtre de James Jordan en 1996, Daniel Green a été condamné sur la base de faits partiellement dissimulés par un expert, selon l’ancien juge en charge de l’affaire. Pour Gregory Weeks, un expert médico-légal n’aurait jamais précisé à la cour que les tests sanguins réalisés n’identifiaient pas clairement Daniel Green comme le tireur des coups de feu mortels. Une omission qui aurait pu créer un doute raisonnable lors du procès et donc en changer l’issue.
 
« Je n’ai jamais été hanté de la même manière que lui par cette affaire », a déclaré le juge retraité pendant son passage devant la commission, dans des propos rapportés par le site Newsweek.
 
L’accusé continue de clamer son innocence
Co-accusé avec Larry Demery, lui aussi adolescent au moment des faits, Daniel Green avait notamment été condamné après les accusations de son complice le présentant comme le tireur et donc comme le meurtrier de James Jordan.
 
Lui aussi présent devant les membres de la commission des libérations conditionnelles, Daniel Green y a transmis un communiqué. Il y a continué de clamer son innocence dans le meurtre du père de Michael Jordan et a assuré avoir simplement aidé Larry Demery à transporter le cadavre après-coup.
 
« Chaque jour, je vis avec les remords, la douleur et la souffrance causées par mes décisions de jeunesse. Je regrette le tort que mes actes ont infligé à la famille Jordan », a ainsi réagi Daniel Green lors de son audition en vue d’une potentielle libération conditionnelle.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *