« Pape Alé Niang ne sera pas une autre victime de la bêtise étatique et de leur volonté de bâillonner toutes les voix discordantes ». L’avertissement est du leader de Pastef, qui s’est fendu d’un post sur les réseaux sociaux, pour exprimer son soutien au journaliste arrêté, hier, par les éléments de la Sûreté urbaine, sur instruction du procureur.
Contrairement aux chefs d’accusations d’appel à la subversion, recel et diffusion de documents estampillés « secret défense » et propagation de fausses nouvelles avancés, Ousmane Sonko a révélé qu’il serait finalement « reproché au journaliste Pape Alé Niang, d’avoir divulgué un document de la police nationale, pris en prélude à l’audition d’un leader politique et instruisant des mesures sécuritaires d’avoir publié un autre document concernant les sapeurs-pompiers; d’avoir détenu un document volé, estampillé confidentiel ».
« Pape Alé Niang a soutenu avoir vu le document de la police en question sur Internet, comme tout le monde, et n’avoir jamais publié le document des sapeurs-pompiers.
Après des heures de concertation, le pouvoir a finalement dévoilé le vrai motif de l’arrestation : le rapport interne de la gendarmerie qui met sens dessus-dessous toute la sphère des comploteurs d’Etat. Parce qu’ils en connaissent toutes les implications et ont peur de mettre en exergue ce document explosif. Peine perdue ! Ce document est bien là et où il faut », a posté l’opposant du régime en place, tout en exigeant la libération du journaliste.