INTERNATIONALE– L’arrestation de Carles Puigdemont en Italie, jeudi, marque l’épilogue d’une fuite de quatre ans depuis la tentative de sécession de la Catalogne conduite en Espagne, en 2017. France 24 revient sur les étapes clés de cette crise séparatiste en plein cœur de l’Europe.
La nouvelle de l’interpellation en Sardaigne de Carles Puigdemont jeudi soir a pris le chef du gouvernement par surprise. Pedro Sánchez a en effet engagé un processus de dialogue avec le pouvoir régional séparatiste à Barcelone. L’objectif : se réconcilier avec les sécessionnistes catalans, dégager des consensus quant à des projets d’investissements massifs en Catalogne, améliorer le type de fiscalité dans la région.
Or, si la justice italienne permet l’extradition de Carles Puigdemont vers Madrid, un procès aura lieu pour juger l’ancien président catalan. Il encourrait de nombreuses années de prison pour sédition. Le dialogue souhaité par Pedro Sánchez pourrait s’en ressentir. En attendant une décision quant à l’extradition de Carles Puigdemont vers l’Espagne, la justice italienne a libéré l’eurodéputé vendredi. Ce dernier a même le droit de quitter le pays, d’après son avocat Agostinangelo Marras. Sa prochaine audience face à la justice italienne est fixée au 4 octobre.