L’imam Moustapha Diédhiou a passé, mardi, sa première nuit en prison. Après plusieurs retours de parquet, le religieux a finalement était placé sous mandat de dépôt par le juge du 6e cabinet. Une information judiciaire a été ouverte contre lui.
Libération qui donne l’information ce mercredi, renseigne que le mis en cause est poursuivi pour « appel à l’insurrection », « apologie des actes criminels » et « incitation à des actes de nature à troubler la sûreté de l’Etat ».
Toutefois, « l’apologie du terrorisme » visé par l’enquête de la Sûreté urbaine ( Su) a été abandonnée. Moustapha Diédhiou, membre du mouvement Al Falah, a été arrêté à Liberté 6 suite à une vidéo, partagée à travers les réseaux sociaux et dans laquelle il appelait les « vrais musulmans » à sortir se battre face à « l’injustice que subit Ousmane Sonko ».
Le mis en cause qui s’offusquait du « silence des faux musulmans », a aussi tiré sur ceux qui appelaient les gens à ne pas suivre les appels « à la résistance » des « nafekh ». Car, selon lui, ceux qui seront morts au front, en combattant l’injustice, iraient tout droit au paradis. « Ce seront des martyrs », a-t-il soutenu.
Pour le religieux, il n’y aura « pas de procès ». Rappelant que les avantages de mourir en se battant contre l’injustice ».