À toute fin utile..
Humanité & Inclusion (ex handicap international), attire l’attention des autorités administratives et l’opinion publique sur les dangers que pourrait entraîner un retour précipité des populations déplacées de la Casamance dans leurs villages natales, alors que de nombreux restes explosifs continuent de menacer les populations qui vivent dans cette région du Sud du Sénégal.
En effet vingt ans après la ratification du Traité d’Ottawa par le Sénégal, près de 1,2 million de mètres carrés de terres demeurent contaminés en Casamance, que ce soit par des mines antipersonnel ou d’autres restes explosifs de guerre. Cette contamination s’étend sur des routes, des sentiers, mais aussi et surtout sur de nombreuses terres agricoles, sources de revenu vitales pour les habitants de la région.
C’est pourquoi nous lançons encore une fois un appel fort au Gouvernement sénégalais et à ses partenaires sur la nécessité de continuer les activités de déminage en Casamance afin de permettre à ces populations déplacées de pouvoir rejoindre sainement leurs villages et d’y reprendre une vie normale. À noter qu’une mine anti-char a été découverte le 4 juin 2020, et le 7 juin 2020 une mine antipersonnel a explosé blessant un soldat de l’armée sénégalaise dans la zone de Mbissine Albondy.