AIBD : Le coup de gueule des chauffeurs de taxi qui indexent LAS et menacent de boycotter le transport…

C’est encore une autre alerte dans le secteur aéroportuaire. Après le cri du cœur des prestataires et investisseurs à l’aéroport international Blaise Diagne, c’est au tour des acteurs du transport de hausser le ton. 

Au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue ce vendredi, le syndicat national des travailleurs du transport routiers du Sénégal affilié à la CNTS, s’est indigné de la situation des chauffeurs de taxi au niveau de l’aéroport.

En effet, suite aux grèves tenues les 1, 2 et 3 décembre 2021, des négociations étaient prévues, sous la diligence du secrétaire général du ministère des transports et du désenclavement, pour établir une convention entre le gestionnaire de l’aéroport LAS et le regroupement des chauffeurs de taxi.

Cette convention devrait prendre en charge plusieurs aspects revendicatifs. Près d’une année après, le regroupement des chauffeurs constate que ce sont des points qui traînent toujours. La rencontre de ce vendredi pour le regroupement des chauffeurs a été l’occasion de rappeler la pertinence de l’exécution de cette convention qui devra permettre au gestionnaire turc, LAS, de rendre compte de ses engagements envers les chauffeurs mais aussi de respecter leur légalité. Selon El Hadj Abdou Karim Seck, SG du SNTPRS/CNTS, le problème avec les taxis IZI 4 et Aéro 4 doit être réglé. « Ce sont des véhicules de tourisme avec chauffeurs qui devaient fonctionner uniquement sur réservation. Ils doivent avoir un lieu spécial avec 

leurs clients. Mais nous constatons qu’ils sont les meilleurs. Nous, avec nos taxis, malgré toute la légalité, sommes relayés au second plan au bénéfice de ces voitures qui d’ailleurs, ont un tarif très élevé ». 

Pour le syndicaliste, il n’est pas normal que ces taximen de l’aéroport, fassent seulement un seul voyage de 16.000 francs CFA par jour. « Il faut que ces taxis soient entretenus et bien considérés quand même », argue Elhadj Abdou Karim Seck.

Même cas de figure, d’après le syndicaliste pour les ‘War Gaindé’ (les particuliers) et les Jakarta. « Nous demandons au chef de l’État de favoriser la légalité et ne pas être spectateur de ce désordre dans le secteur aéroportuaire. LAS, en tant que gestionnaire de l’aéroport, doit sévir pour une gestion concertée avec les acteurs du transport notamment les chauffeurs de taxi qui souffrent… », alerte encore Mr Seck qui n’écarte pas de retenir les  taxis dans les prochaines heures.

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